Les effets de la météo sur notre organisme
Ce temps maussade du mois de mai a des impacts négatifs sur notre horloge biologique. Avec les humeurs « printanières » et le moral « au beau fixe », nous avons toujours tendance à adapter nos émotions aux caprices de la météo.
Les recherches scientifiques
Chez certaines personnes, le soleil apporte une sensation de bien-être. De leurs côtés, les scientifiques s’accordent à dire qu’il s’agit d’un effet placebo parce que nous savons d’avance que le soleil est important pour notre santé. Mais les dernières recherches ont prouvé que la météo a vraiment un impact sur notre organisme :
La désynchronisation
Lors des longues journées d’hiver, le manque de luminosité et d’intensité du soleil désynchronise l'horloge biologique. Ce dérèglement des zones cérébrales indispensables pour les fonctions physiologiques provoque des troubles du sommeil et du métabolisme, des maladies et des cancers. Chez les personnels de nuit ou ceux qui travaillent en souterrain, le risque de manque de lumière est multiplié par deux. Outre ces conditions, le mauvais temps affecte également l’horloge interne responsable de la régulation des rythmes de quelques 150 fonctions biologiques : rythmes du c½ur, sommeil, température corporelle, etc.
Le moral à zéro
Le dérèglement de l’horloge interne affecte directement les cellules spécialisées de l’½il et celles responsables de l’humeur et des émotions (amygdale et hypothalamus), cela explique la baisse du moral durant les mauvais temps. Outre l’intensité, la nature de la lumière a également un rôle important pour l’horloge biologique. Par exemple, la lumière bleue d’un ciel d’été sera plus apaisante que la lumière grise émise par un ciel nuageux.
Les remèdes
Pour guérir les dépressions saisonnières, les médecins proposeront à leurs patients des séances de photothérapie ou de luminothérapie dans le cadre d’un traitement psychiatrique visant à exposer les yeux à une lumière comparable à celle émise par le soleil.
Santé : le point sur les remboursements en soins dermatologiques
En tant que spécialistes de la peau, les dermatologues se chargent du diagnostic, de la prescription des traitements et de la prévention des maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané, des muqueuses et annexes de la peau (ongles, poils) ainsi que des manifestations cutanée des maladies systémiques. Depuis quelques temps, ces spécialistes proposent également des soins esthétiques. Gros plan sur les récents changements en termes prise en charge des assurances complémentaires.
La démarche à suivre
Suite à une consultation chez le médecin généraliste, un patient peut être dirigé vers un dermatologue. C’est ce parcours de soins coordonnés qui est pris en charge à 70% par la Sécurité sociale. Au même titre que les « soins courants », les 30% restants seront remboursés par l’assurance complémentaire santé. En guise d’exemple, si votre médecin traitant détecte un petit grain de beauté suspicieux lors d’une consultation normale, il va vous diriger vers un dermatologue qui se chargera d’enlever le grain de beauté. Une intervention qui coute 90 euros. Dans ce cas, la prise en charge de la Sécurité sociale est établie sur une base de 68,80¤: 68,80¤ X 70% = 48,16¤, et la prise en charge de la complémentaire santé serait de 41,84euros.
Les soins esthétiques
Au même rythme des avancées technologiques, les cabinets de dermatologie se sont équipés d’appareils performants comme les lasers, les produits de ponçage et de lissage ainsi que les équipements de photothérapie pour proposer des soins esthétiques et cosmétiques tels l’épilation laser, le détatouage, la dermabrasion, le traitement du vieillissement, etc. Dans ce domaine, les assurances santé appliquent un même principe qui consiste à ne couvrir que ce qui est remboursé par l’Assurance maladie.
Enfin, il est utile de spécifier les interventions prises en charge en soins esthétiques : réparations après un accident (morsure ou brûlure), une maladie grave (cancer), impacts sur la santé du patient (naevi de la peau ou grains de beauté) et important préjudice psychologique ou social en cas d’angiomes, de tâches de naissance ou de psoriasis.
Photothérapie : le succès des tissus lumineux
Depuis le début des années 2000, les tissus lumineux ont du succès sur les podiums des défilés de haute couture. Une tendance qui a inspiré Cédric Brochier, fondateur de la start up Brochier Technologies qui crée depuis 2007 des tissus en fibres optiques. Il a décidé de s’impliquer dans la recherche de traitements contre la jaunisse du nouveau-né. Pour Anne Cortey, pédiatre au Centre national de référence en hémobiologie périnatale, à l'hôpital Trousseau de Paris, les tests de ce tissu ont été concluants car il est plus efficace que la rampe lumineuse qui servait jusque là à traiter la jaunisse du nourrisson.
Une maladie dangereuse
Dans 60% à 90% des cas, les bébés naissent avec une jaunisse causée par l’immaturité du foie dans les premiers jours de la vie. Si ces nourrissons ne sont pas soignés, ils risquent des troubles neurologiques sévères avec séquelles irréversibles. Depuis toujours, le traitement en photothérapie consiste à exposer le nouveau-né à une lumière bleu-vert de longueur d'onde comprise entre 460 nanomètres (nm) et 490 nm chargée de composer le déficit du métabolisme de la bilirubine, molécule issue de la dégradation de l'hémoglobine qui circule au niveau de la peau en un composé hydrosoluble. Les nouvelles recherches sur le domaine ont permis d’élaborer des traitements plus efficaces qui prennent en compte divers paramètres : intensité lumineuse, distance à la source, taille de la surface exposée, longueur d’onde. Chez les nouveau-nés, les lumières fluorescentes ou halogènes présentent des risques d’effets secondaires comme les dommages rétiniens dus aux rayons utraviolets. En utilisant des LED, ces risques sont éliminés tandis que les tissus en fibre optiques se révèlent être encore plus efficaces.
Des options pour les adultes
La maladie de Crigler-Najjar est une maladie rare liée au déficit de métabolisme de la bilirubine. Les patients sont obligés de suivre des heures de traitements journaliers en caissons lumineux. Des spécialistes de Brochier Technologies travaillent actuellement sur la création d’une couverture lumineuse à base de tissu en fibre optique pour moderniser leur photothérapie.